"Tu te tiens mal ! - Attention à ta posture ! - Tiens toi droit !"... ce sont de nombreuses phrases qu'on entend ou qu'on a pu déjà entendre dans notre vie, mais qu'est ce qui se cache réellement derrière la posture ?
Tout d'abord, la posture, ou plutôt notre posture n'est rien d'autre que l'architecture de base que nous avons acquis lors de notre croissance (comme une "maison"). Elle concerne donc l'organisation de tous les constituants du corps, de la superficie jusqu'au plus profond de ce dernier. Elle permet d'établir et consolider les connexions entre tous les constituants du corps.
Avec cette première explication plus haut, comprenez bien que la posture ne peut être mauvaise à l'origine car elle nous est propre ! On nait, grandit, et créons notre mode de vie autour d’elle et c’est ce qui va la façonnait. En revenant sur le mode de vie, la posture va être modulée en fonction de nos habitudes de vie (dans la vie quotidienne, au travail, ...), ou de tout traumatisme (physique, mental, maladie, ...) qui pourrait nous arriver et c'est cela qui pourra rentrer dans le phénomène de déséquilibre de cette organisation et donc de la possible création de douleur. Pour faire simple, ce sont les adaptations que le corps mettra en place qui peuvent ou non créer un désordre et donc des douleurs, tensions, gênes, … Et oui, de ma petite expérience, je peux encore vous dire qu'il n'existe pas de bonnes ou de mauvaises postures, mais plutôt d'habitudes du corps qui n'aime pas dépenser son énergie bêtement (très économe le corps) et qui va donc toujours aller vers la facilité, là où il en perdra le moins possible.
Ce qui veut dire, que lorsque vous avez une attitude posturale qui vous va bien, le corps va l'intégrer et va donc organiser l'architecture pour la mettre en oeuvre.
Et oui, pourquoi on peut avoir mal ? Et bien, parce que le corps, comme je vous l'ai dit, ne veux pas perdre de l'énergie, donc lorsque nous sortant de nos habitudes posturales, il va redoubler d'efforts pour vous le permettre, et suivant d'autres facteurs (fatigue, stress, émotions, ...) cela pourra créer de la douleur. Le corps allant chercher la faciliter peut, si jamais il se sent en situation de déficit d’énergie, décider de « bloquer », ce qui risque de créer une perte de mobilité (ou de mouvement) au niveau d’une ou plusieurs articulations, et donc cela créera gênes ou douleurs. Le risque sera qu’il adapte mal en suivant et que cela touche d’autres structures, d’autres constituants, d’autres zones du corps.
Le mieux, en mon sens, c'est de bouger un maximum possible, pour permettre au corps d'éviter d'aller dans la facilité et l'obliger à mieux utiliser l'énergie et mieux la diffuser dans tout l'organisme ! (Bouger, c'est bien !!). Cela veut dire qu’il ne faut pas forcément passer du coq à l’âne comme on dit, mais seulement, à son rythme, bouger un maximum de fois, tous les jours au mieux, et sentir les effets positifs du mouvement. On n’oublie pas de s’écouter un maximum car encore une fois, on peut être stressé, fatigué, …
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