Salut tout le monde,
Sur ma dernière publication, je vous disais que je comptais vous parler des crampes et des courbatures dans mon prochain post, et c’est le moment !! Bonne lecture !
La crampe, que l’on ressent souvent durant l’effort intense (de manière indépendante à chacun(e) de part sa durée, son intensité, sa survenue, …) résulte d’une concentration importante d’acides lactiques, ainsi que de toxines (déchets) dans les fibres composant le muscle et qui viennent empêcher le bon déroulement de la contraction musculaire et donc sa bonne utilisation. La formation d’acide lactique et de toxines est un processus qui est naturel mais qui dans ce cas, est exacerbé et dont les quantités produites seront trop importantes.
La courbature, elle, décrit plutôt une “usure” du muscle (au sein de ses fibres) suite à sa sollicitation avec de possibles “petites lésions” qui vont marquer la reconstruction des fibres lésées après un effort intense (plus intense que d’habitude). Le muscle aura ensuite besoin de temps pour s’adapter et se préparer pour pouvoir renouveler cet effort. La courbature marque donc le moment de reconstruction où le muscle ne souhaite pas être de nouveau solliciter car en pleine reconstruction. C’est pourquoi, elle apparait souvent longtemps après l’effort (souvent le lendemain, dès le réveil).
Dans les deux cas, il est question d’effort intense, et donc d’un mouvement poussé au delà de ce que le muscle à l’habitude de proposer, avec une intensité, un degré de mobilité au delà des limites de ses limites de départ, et qui aura donc besoin de “temps” (indépendant à chacun(e) en fonction des capacités de récupération, de l’hygiène de vie, …) pour s’adapter et permettre de répondre convenablement à une future sollicitation. Dans les deux cas, il faut bien noter qu'on parle de processus naturels !
Elles ne sont pas anormales, mais dans les deux cas, il faudra s’écouter et savoir se dire “Ok, j’ai mal, ça tire, c’est sensible, mais ce n’est pas un problème car mon corps réagi bien, et me permettra de progresser”. Il faudra donc être patient, et se dire que ce n’est pas pour rien, qu’on prend soin de son muscle, et qu’il nous le rendra bien à l’avenir. Et comme dirait Fabien Olicard : “Un vaut mieux que zéro“, donc on fait de son mieux et on apprend.
Dans les deux cas, on évite de s’étirer directement ou de manière trop intense pour laisser le muscle tranquille et on bouge intelligemment autour de la douleur pour envoyer de bons messages au cerveau et donc au corps. Qui dit douleur, dit “repos” (repos dans le sens de pas forcer les choses et ne pas franchir le seuil de douleur), qui dit “repos”, dit ne pas tirer violemment sur le muscle (comme un élastique usé de petites coupures qui cassera si on tire dessus).
Donc on attend un peu, et dès qu’on sent que c’est moins sensible, on étire tranquillement, et on aura un muscle tout neuf et prêt à donner le meilleur de lui-même et surtout, on boit de l’eau !!
Dernier point, surtout vis à vis des personnes faisant du sport régulièrement, il ne faut pas absolument chercher à avoir des crampes ou des courbatures pour se prouver que l’on progresse car comme je vous l’ai dit plus haut, leur intensité, leur temps de récupération, … sont propres à chacun. Ne rien ressentir ne veut pas dire que le corps ne travaille pas mais juste que notre métabolisme est assez rapide pour permettre de s’éviter le côté néfaste des crampes et des courbatures (les douleurs, les tensions, …), donc on s’écoute tout de même et on évite d’absolument vouloir chercher à « avoir mal ».
J’espère que ça vous apportera des réponses !
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Ciao !